Partager

Les relations internationales : le fruit d’une volonté politique

La loi autorise le SIAAP à dépenser jusqu’à 1 % de son budget fonctionnel pour des actions à l'international, exclusivement dans le domaine de l’assainissement. Un droit dont les élus du SIAAP se sont saisis pour en faire un devoir de solidarité.

90 % des eaux usées dans le monde ne sont pas traités et 2,5 milliards de personnes manquent toujours d’un accès à des infrastructures d’assainissement améliorées. 
Cette situation – et les incidences en termes de santé publique qu’elle génère – ne peut laisser le SIAAP indifférent. C’est pourquoi, depuis 2006, ses élus proposent et votent à l’unanimité, en Conseil d’administration, tous les projets de solidarité, qu’il s’agisse des actions de rayonnement ou de coopération décentralisée : les deux piliers de l’action internationale du SIAAP.

Créer un tremplin de développement

Quelles que soient leur nature, leur ampleur ou leur implantation géographique, ces projets – qui répondent à la sollicitation d’une collectivité étrangère – ont pour objectif de faire de l’assainissement le point de départ d’un nouveau développement.

Il s’agit non seulement d’offrir une réponse durable à la question du traitement des eaux, mais aussi de donner aux populations locales les moyens de leur autonomie en la matière et, éventuellement, de leur permettre d’explorer de nouveaux potentiels énergétiques.

Pour relever ce défi, le SIAAP entend "faire avec" les populations et les autorités locales, être à l’écoute de leurs besoins, cibler les actions à déployer en fonction des compétences existantes et donner la priorité aux échanges d’expériences et aux transferts de compétences.

Multiplier les partenariats 

Reconnu pour son expertise en matière d’assainissement et sa capacité à exporter ses savoir-faire, le SIAAP intervient le plus souvent dans le cadre de partenariats. Avec des ONG, sur le terrain, mais aussi en amont, avec des partenaires de premier plan tels que l’Agence de l’eau Seine-Normandie (AESN), l’Association internationale des maires francophones (AIMF) ou encore l’Agence française pour le développement (AFD).

Tandis que ces partenariats impulsent un réel effet d’entraînement aux projets de développement, la méthode privilégiée, qui consiste à associer les acteurs locaux, garantit, quant à elle, leur pérennité et donc, leur efficacité à long terme.