Valoriser les économies d’énergie: un cercle vertueux Si le SIAAP n’est légalement pas obligé de participer au dispositifdes certificats d’économie d’énergie (CEE), contrairementaux vendeurs d’énergie quiy sont contraints par la loiProgrammation fixant les orienta- tions de la politique énergétique (POPE) de 2005, il s’est pourtant positionné, depuis plusieurs années, pour parti- ciper au marché créé par ce dispositif. Grâce à une convention de partenariat, signée fin 2018, avec le Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour les énergies et les réseaux de communication (SIP- PEREC) et le Syndicat intercommunalpour le gazet l’électricité en Île-de-France, leSIAAP dispose d’un ap- pui technique et administratifpour monter ss dossierse deCEE, les faire valider par le Peantional des CEE, puisôl lesvaloriser sur le plan économiq àue en les revendant des producteurs d’énergie, afin que ceux- i puissent at-c teindre, de leur côté, les objectifs fixés en matière de sobriété énergétique. C’est ainsiqu’en 2020, l’installa- tion,à Seine centre,de variateurs électroniquesde vitesse sur des pompes submersibles anon seulement amélioré l’ecience de l’exploitation du process, mais va aussi permettre de générer des économies d’énergie si- gnificatives. Au-delà du bénéfice économique, la démarche des CEE constitue un véritable levier d’action en faveur de l’eca- cité énergétique et d’un meilleur impact environnemental. «Énergies circulaires»: faire de la proximité une opportunité Quand, à Triel-sur-Seine, l’usine Azalys incinère des ordures ména- gères et génère ainsi de la chaleur fatale en excès et que, juste en face, de l’autre côté de la RD 190, l’usine d’épuration de Seine Grésillons a, de son côté, besoin de chaleur pour faire fonctionner ses digesteurs, des perspectives de synergies innovantes se dessinent très clairement. C’est pourquoi une convention de partenariat entre le SIAAP et Valo- Seine a été signée pour étudier plusieurs pistes de synergies: permettre à Seine Grésillons de récupérer les excès de chaleur d’Azalys pour chauer ses boues; expédier les boues du SIAAP pour alimenter de façon continue les fours d’Azalys; acheminer de Seine Grésillons vers Azalys de l’eau industrielle et/ou de l’ammoniaque, des produits indis- pensables à l’usine d’incinération des ordures ménagères. «Ces pistes peuvent avoir un intérêt économique et écologique », explique Jérôme Bonneau, directeur adjoint de Seine Grésillons. « Pour l’instant, tout est à l’étude. Le conseild’administration verra, d’icifin 2021, ce qui est possible, comment et à quel prix.» Avec, en sus, un véritable enjeu territorial: «La chaleur que produit Azalys nous intéresse à l’échelle industrielle », souligne Patrick Fauvet, directeur de la stratégie territo- riale du SIAAP. «Mais cette chaleur pourrait aussiêtre valorisée à l’échelle du développement urbanistique de la plaine.» LLEE SSIIAAAAPP AAUU SSEERRVVIICCEE DDEE LLAA RRÉÉSSIILLIIEENNCCEE DDEESS TTEERRRRIITTOOIIRREESS 51